En ce mois de janvier, les 644 bâtiments en lice dans la première édition du concours CUBE Etat ont pu découvrir les premiers classements intermédiaires, avec un peloton de tête qui démontre déjà les effets concours avec des économies d’énergie prometteuses. Constatées sur facture, et donc avec un décalage de deux mois, ce sont donc leurs résultats de novembre qui leur sont révélés.
Classés selon leurs économies cumulées depuis le début du concours, les bâtiments mettent en compétition le pourcentage d’économies d’énergies réalisées jusqu’au moment du classement par rapport à leur consommation annuelle moyenne, consommation dite « de référence ». Ce rapport est établi pour stabiliser le résultat, rendant ainsi plus visible la tendance à long terme par rapport aux variations d’un mois sur l’autre. En cette première édition du concours, la consommation de référence est calculée à partir des données historiques de consommation sur la période s’étalant de janvier 2021 à septembre 2023.
Au top 20 des plus belles progressions du premier mois de concours, la Nouvelle Aquitaine est la mieux représentée, avec des candidats comme la préfecture de la Charente, le Cerema à Bordeaux, la DDFIP à Angoulême, ou encore le site de la SNIA à Merignac. Les bâtiments candidats de VNF se distinguent déjà avec quatre bâtiments au palmarès : à Dole, à Toulouse, à Gray et à Lille. Quelques bâtiments d’enseignement supérieur et recevant du public créent la (bonne) surprise en rivalisant avec leurs pairs tertiaires et en se frayant une place parmi les vingt leaders de ce premier classement.
Les catégories de bâtiments en compétition sont variées, à l’image du parc de l’Etat. C’est pourquoi les organisateurs proposent aux candidats de concourir non seulement pour le podium d’un classement général mais également pour des podiums proches de leur réalité : ERP, bâtiments techniques, bâtiments situés dans les DROM-COM, bâtiments de tailles différentes… Saluons les premières performances de l’INSPE Montjoux et de l’IUT Central qui font un match « à domicile » à Besançon pour les premières marches du podium Etablissements recevant du public. A Belfort, Villeurbanne et Béthune, trois universités se disputent la troisième place et s’inscrivent déjà sur une trajectoire à plus de 10% d’économies cumulées fin 2024… Or la saison de chauffe ne fait que commencer !
Côté grands bâtiments de bureaux de plus de 5000 m², on salue la performance de la DRFIP de Lois à Toulouse, qui prend la tête avec une belle percée. Mais à Lyon, à Toulouse, à Paris et à Montreuil, les forces s’organisent et le classement de ce podium ambitieux va nous réserver à coup sûr bien des surprises et des émotions. On salue les premières performances de la Direction générale des douanes et des droits indirects, et son immeuble Les Allées de quelque 18 300m², en route pour minimum une médaille de bronze en continuant sur cette lancée !
Chez les bâtiments d’une surface comprise entre 2 500 et 5 000 m², la Chambre Régionale des Comptes de Nouvelle Aquitaine est là pour en découdre et démarre en trombe avec plus de 7% d’économies d’énergie cumulées en un mois de compétition ! Un candidat à suivre de près. A Privas, notons la belle performance de l’Hôtel de la Préfecture… A cette cadence, les 10% d’économies d’énergie sont assurées. Quant aux « plus petits » bureaux de moins de 2500 m², le match semble se jouer entre la préfecture de la Charente et les candidats de la VNF. La compétition risque d’être belle et mouvementée !
Les bâtiments techniques ne sont pas en reste : le bâtiment Canal du Midi de VNF prend la tête avec 7,7% d’économies d’énergie réalisées en novembre par rapport à la courbe de référence annuelle ! Très prometteur. Le campus de Baillarguet du CIRAD et l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin donnent aussi le ton : cette catégorie difficile, sans doute la plus exigeante du concours, compte des candidats très sérieux.
En somme : un premier classement réjouissant pour CUBE Etat, qui entend bien prouver que le levier de l’usage peut embarquer en un an 10% d’économies d’énergie en moyenne dans les bâtiments des administrations centrales et déconcentrées. Les bâtiments candidats démarrent fort : en jeu, des objectifs du Plan Climat, bien sûr, mais aussi leur exemplarité et une occasion en bronze, en argent ou en or, voire en platine… ? de montrer le savoir-faire des opérateurs de l’Etat à l’ensemble de leurs pairs publics et privés. Bravo à eux !
