Quels compétiteurs ! Sans trop révéler, suspense oblige, imaginez que les quatrième et cinquième au classement général sont séparés par des centièmes de pourcent d’économies d’énergie annuelles, idem pour la dixième et la onzième place, et que le dixième est séparé d’un dixième du neuvième, lui-même à un dixième de la huitième place. La quinzième place est disputée au centième près, la quatorzième et la treizième au dixième près… Bref ! La compétition n’a jamais été aussi serrée ! Les classements de fin août sont sortis : aux candidats désormais de se départager jusqu’à fin octobre, fin officielle du concours d’économies d’énergie annuel CUBE Etat, dédié aux bâtiments tertiaires de l’Etat.
Première annonce : le leader de la compétition a dépassé les 30% d’économies d’énergie cumulées. Un indice ? Un seul. Il se trouve à Toulouse. Remportera-t-il le trophée final de la compétition ? Deux sites, à Angoulême et à Lille, ont encore leur mot à dire. A suivre… Derrière eux dans le top 20, un palmarès de candidats qui ont déjà dépassé les 20% d’économies d’énergie annuelles, partout en France métropolitaine et outremarine : en Occitanie, en Nouvelle-Aquitaine, dans les Hauts-de-France, en Corse, en Auvergne-Rhône-Alpes, en Île-de-France, en PACA, en Bretagne, en Bourgogne Franche-Comté… et jusqu’à Papeete ! Et parmi les vingt champions provisoires de ce peloton de 644 bâtiments candidats, trois sites universitaires ! Si rien n’est joué, qu’est-ce que ça joue bien chez les opérateurs de l’Etat…
Déjà quatre médailles d’or (plus de 20% d’économies d’énergie) pour les bâtiments d’enseignement supérieurs et recevant du public, qui disposent de leur propre podium dans la compétition en plus du podium général : l’Université de Bourgogne-Franche-Comté place provisoirement deux de ses bâtiments sur les trois premières marches, auprès du site universitaire de Béthune dont nous reparlerons plus tard pour une performance hors du commun, et juste devant la Cité scientifique à Villeneuve d’Ascq et la BU Technique du Campus Lyontech La Doua Ouest qui peuvent encore les déloger du podium pour y prendre une place bien méritée !
Pour les bureaux d’une surface comprise entre 2500 et 5000 m², le top 5 comprend déjà deux médailles de platine (plus de 25% d’économies d’énergie) et trois médailles d’or, pourvu que les résultats soient attestés lors des audits en fin de concours. La Chambre Régionale des Comptes Nouvelle-Aquitaine à Bordeaux, la Direction Départementale Equipement à Angoulême et la Sous-Préfecture de Sarcelles devancent de très près le CSTB Sophia Antipolis. Rien n’est joué !
Côté bâtiments techniques, les progrès se sont maintenus, hissant même un potentiel lauréat au-dessus des 17% d’économies d’énergie annuelles… Et ce n’est pas le même candidat qui prend la tête de ce podium provisoire qu’il y a trois mois, avec la très belle progression du Laboratoire d’Annecy de Physique des Particules qui fait décoller ses émissions de 6 points en trois mois… Comment cela, les bâtiments techniques disposent de moins de gisements d’économies d’énergie ?
Dans les départements et régions d’Outre-mer, de très belles performances sont enregistrées à Saint-Denis de La Réunion, à Papeete et à Nouméa notamment, avec un champion qui s’assure une médaille d’or avec déjà 22% d’économies d’énergie réalisées dans le concours, si sa progression est validée par les audits du jury après le « clap de fin » le 31 octobre !
Cette première édition aura eu à chaque étape son lot de (bonnes) surprises… Ce billet est notre dernier commentaire de match avant la remise des prix, mais il reste aux candidats le défi de maintenir leurs efforts jusqu’au bout. La dernière ligne droite confirmera-t-elle ces excellentes tendances ?
