Retour sur le key-note du 4 février 2025.
Le 4 février dernier, à l’occasion de la première réunion candidats mensuelle de la deuxième édition de CUBE ÉTAT, Pascal Lenormand, personnalité inspirante et influente des transformations méthodologiques vers la sobriété, a présenté quelques-uns des meilleurs outils pour obtenir des économies d’énergie parfois spectaculaires.
De la théorie, mais pas trop
Pascal Lenormand a organisé son intervention autour de formules percutantes et rassembleuses, telles que se libérer de l’addiction généralisée à l’énergie, et le métier de hackers énergétiques, qui est un peu celui de tous les cubistes.
Se rappeler ensemble à quoi sert l’énergie, c’est se rappeler de son sens pour en user avec bon sens : l’énergie diminue, voire comble l’écart entre ce qu’on a et ce qu’on veut. Et ce qu’on veut, c’est du mieux-être. Dès lors, « la sobriété énergétique, observée au niveau des bâtiments, est toujours la conséquence de notre compétence à fabriquer du mieux-être avec autre chose que les outils bâtimentaires. » En somme, la sobriété ne saurait être pour lui un objectif mais bien « la conséquence d’une autonomie dans la gestion de son confort. »
Pascal Lenormand a donc présenté sa méthode, construite autour des cinq piliers de la sobriété, pour trouver la bonne adéquation entre système et usage, donc entre un bâtiment et son usage.
Quelles sont les cinq clés pour déverrouiller la sobriété ? De la mesure, avec une culture du feedback, d’une part ; une technique au service de l’action pour mobiliser les gisements d’économie ; une autorisation d’agir ; la facilitation de mettre en place des alternatives ; et enfin, des récits fédérateurs et proches des réalités comme des valeurs.
A l’action !
Pascal Lenormand a dévoilé spécialement pour les candidats de CUBE ÉTAT trois de ses meilleurs « hacks ».
Le premier, qui fait fortement écho aux solutions de diagnostic en marchant que propose le Cerema dans son accompagnement des candidats (sur sollicitation ! Contactez-les si votre rendez-vous n’est pas pris), consiste à déplacer le regard et plus précisément à le porter là où il ne se porte jamais : « il y a des gisements importants sur les périodes de non-usage, qui sont souvent majoritaires ! ».
La deuxième astuce de Pascal Lenormand pour créer une culture de la sobriété… C’est de ne plus en parler ! « Les ambassadeurs sobriété sont porteurs de mauvaises nouvelles » : parlons plutôt de confort et de bien être !
Enfin, un hack qui peut ressembler à une légère dissonance cognitive, c’est de savoir… donner plus !
La sobriété acceptée, heureuse et bien vécue, ce n’est pas une sobriété de la privation, mais bien de concentrer au bon endroit ce qui permet de combler ce fameux écart entre ce qu’on a et ce qu’on veut, en donnant plus au bon endroit et au bon moment… Les cubistes sont familiers de cette recommandation, le but du jeu, c’est bien le bon kWh, au bon endroit, au bon moment !
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